samedi 15 août 2015

La région Ile-de-France serait-elle la championne du gaspillage ? / France Bleu


La région Ile-de-France serait-elle la championne du gaspillage ?

Vendredi 20 juin 2014 à 05h00                      
 
Oui, répond sans hésiter, le groupe UMP du Conseil régional, Valérie Pécresse, en tête. Et il le prouve. Il révèle le nom de bénéficiaires et d’actions, retenus par le Conseil régional pour une affectation de subventions, qui peuvent surprendre. Cela va du financement d’une fosse d’orchestre à Jérusalem (140.000 euros) à celui d’un herbier sur la végétation de Sao Paulo (12.578 euros).
Jean-Paul Huchon, président du Conseil régional d'Ile-de-France - Conseil régional d'Ile-de-France © Radio France

Le groupe UMP du conseil régional demande une réorientation de ces subventions vers une aide à l’apprentissage et aux apprentis. Le groupe estime que 375.936 euros peuvent être dégagés en redéployant les sommes destinées, selon lui, à des actions non prioritaires. L’engagement financier en faveur de l’apprentissage serait ainsi de 375.936 euros au lieu 54.134 prévus.
La majorité indique qu’elle va proposer une simplification de la procédure  pour mieux contrôler l’argent public dépensé par la Région.
L’opposition critique aussi le nombre de collaborateurs du président de la région Jean-Paul Huchon. Ils sont 24 (plus de 30 dénonce la députée des Yvelines, Valérie Pécresse) alors que les ministres doivent désormais se limiter à 15 membres de cabinet.
  
La région se défend en précisant que la loi permet au président de l’Ile-de-France d’avoir 26 collaborateurs et qu’elle est donc en dessous.
 
La région Ile-de-France serait-elle la championne du gaspillage ? / France Bleu


Les autres exemples de gaspillage d'argent public


  • Deux stations d'épuration dans des villes voisines.


 Le rapport 2013 de la Cour des comptes pointe cette bizarrerie : la commune de Corbeil-Essonnes (Essonne), gérée par Serge Dassault, et celle d'Evry, ancien fief de
Manuel Valls, ont construit deux stations d'épurations pour gérer les eaux usées de leurs concitoyens.
 
Problème : ces villes sont contiguës et les stations ont été construites à une distance... de quelques centaines de mètres à peine. Ce qui a fait perdre, selon la Cour des comptes, près de 80 M€ en 2013.

  • Escalators : la RATP loupe une marche

 

L'entreprise a reconnu hier qu'elle va devoir remplacer 30 escaliers mécaniques qui ne cessent de dysfonctionner depuis leur installation en 2006 et 2007.
On ne fera pas de mauvais procès à la RATP au prétexte que c'est une entreprise publique. Difficile de ne pas penser, cependant, que dans cette histoire d'escalators défaillants et inadaptés, la régie parisienne aurait pu -- dû ? -- se montrer plus « carrée » dans le choix d'un prestataire de service avec lequel, par ailleurs, elle avait déjà eu maille à partir dans le passé .
                                                     
Une boulette à 6 M€, au bas mot, qui ne pèse néanmoins pas grand-chose par rapport aux comptes de l'entreprise qui avec un chiffre d'affaires de 5,1 Mds€ et un résultat net de 304 M€ en 2013 a investi l'an dernier la bagatelle de 1,5 Mds€ dans ses infrastructures d'Ile-de-France.

Articles : les gaspillages


 
 

Gaspillage alimentaire : Les solutions


Le scandale du gaspillage alimentaire


Gaspillage : plongée dans nos poubelles.


Le scandale du gaspillage. Émission du 3 juin 2012 à 20h30 Arte



Articles : gaspillage alimentaire



 


Gaspillage alimentaire: prêt(e) à changer vos habitudes ?


Gaspillage alimentaire: prêt(e) à changer vos habitudes ?

 
 
De la cantine à notre cuisine, le gaspillage alimentaire s’invite à toutes les tables. Vous sentez-vous concerné par ce problème ? Avez-vous modifié, oui ou non, vos habitudes d’achat, la gestion de votre frigo, la préparation de vos repas ? Envisagez-vous de le faire ? On attend votre avis, vos commentaires… et vos conseils pratiques.
 
 
Les poubelles boulimiques anonymes- Région Île-de-France
 
 

Un tiers de la nourriture gaspillée

De la cantine à la cuisine d’un appartement en passant par la salle de restaurant et les rayons des supermarchés, le gaspillage alimentaire s’invite à toutes les tables. Ici, ce sont les portions qui sont mal adaptées, là ce sont des plats qui peinent à séduire le client, parfois ce sont les pauses déjeuner, trop brèves, qui ne permettent pas de terminer un repas, souvent ce sont des doutes sur la conservation possible d’un aliment, ou encore des manipulations excessives de certains fruits ou légumes qui font qu’ils seront délaissés par les acheteurs… Bref, on a tous de très bonnes raisons de jeter... Et les résultats donnent le vertige : à l’échelle de la planète, la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) évalue à un tiers la nourriture gaspillée chaque année. À l’échelle européenne, les tonnes de nourritures ainsi détruites permettraient de nourrir 200 millions de personnes. Car comment ne pas faire le rapprochement entre deux phénomènes : tandis que les poubelles débordent avec les restes de table et les produits pas suffisamment présentables pour rester dans le circuit, le nombre de repas servis par les Restos du cœur explose : +27% entre 2007 et 2012.
 

Des lycées exemplaires

 
En Île-de-France, les initiatives se multiplient pour inverser la tendance. Ainsi, l’association « De mon assiette à notre planète » accompagne des établissements scolaires pour impulser des bonnes pratiques. Au lycée Jacques-Feyder d’Épinay-sur-Seine (93), les résultats ne se sont pas fait attendre : la réduction du gaspillage alimentaire était de 21%, un mois seulement après le démarrage de l’opération.